mercredi 27 janvier 2010

London companies prepare for solvency II

27 January 2010

Companies that successfully implement Solvency II may make efficiency improvements and gain a competitive advantage on their rivals, the International Underwriting Association has declared.

The new solvency regime for insurers in Europe will be an opportunity as well as a challenge, stated Nick Lowe, the association's Director of Government Affairs.

He commented as the IUA hosted a Solvency II seminar for more than 120 delegates from across its members in the London company market. The event designed to help those responsible for meeting the new regulatory requirements was fully subscribed months ahead of schedule.

He said:

“Firms are now clearly gearing up to meet the Solvency II challenge. Although the final details are not certain, many high level requirements are known since they have been set out in the European Union's framework directive. That sets out key responsibilities and functions, and in some cases departmental structures."

Steven Spano, CFO & COO of Assicurazioni Generali UK and Chair of the IUA's Accounts, Taxation and Solvency Committee, said:

“The new regime is more than just a revised set of capital requirements. It will affect risk management procedures, data storage and audit functions. New roles may need to be created to fulfil the tasks necessary for compliance with Solvency II.”

The IUA's Solvency II seminar included speakers from IUA member companies, Lloyd's, the Financial Services Authority and rating agencies. It focused on 'test run' exercises that firms are now undertaking, based on consultation documents already issued by the EU. It was held on 26 January at Royal Mint Court, London.

Nick Lowe added:

"The IUA is concerned that Solvency II is implemented fairly with realistic expectations about capital charges and the costs of change. But ultimately it should result in greater security and confidence in the European insurance and reinsurance industry. There should also be better cross-border cooperation between regulators.”
 
http://www.myintroducer.com/view.asp?ID=2319

mardi 26 janvier 2010

Les sociétés d’assurance sont favorables au renforcement de la gestion des risques et des actifs

Selon une étude internationale de KPMG auprès de 392 sociétés d’assurance de 47 pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord, les sociétés d’assurance s’efforcent d’améliorer leur gestion des risques et des actifs non pas en premier lieu pour satisfaire aux nouvelles réglementations mais pour répondre à une volonté de renforcer durablement les performances économiques.
Selon les assureurs interrogés, Solvabilité II et les nouvelles réglementations auront un impact positif sur leur stabilité financière et leur gestion des risques


En dépit de la récente controverse sur les paramètres recommandés par Solvabilité II, les sondés réservent un accueil plutôt favorable à la nouvelle réglementation sur les fonds propres. Plus de six répondants sur dix estiment que la législation aura un impact positif d’ici à trois ans sur leur gestion des risques et 56% sur leur stabilité financière. Il est intéressant de noter qu’environ un tiers des personnes interrogées (34%) s’attend également à ce que ces réglementations contribuent à la rentabilité de l’établissement, ce qui reflète peut-être la crainte de voir l’augmentation du coût du capital entraîner un recul des marges.

Les assureurs désignent le capital comme le principal frein à leurs perspectives de croissance

Les trois sources majeures d’appréhension des assureurs interrogés sont liées au capital :

1. Les nouvelles contraintes réglementaires susceptibles de les obliger à détenir davantage de capitaux, telles Solvabilité II (46%)

2. Le coût et de la disponibilité des capitaux (32%),

3. La nécessité d’augmenter leurs réserves de capitaux (30%)

L’information sur les risques remonte de façon pertinente au niveau des conseils d’administration, pour les assureurs interrogés

Les assureurs se montrent globalement confiants dans la capacité de leur établissement à transmettre l’information sur les risques au niveau du conseil d’administration (à 64%) et à s’assurer que les rapports sur les risques sont pertinents et appropriés pour l’audience prévue (à 60%).

En revanche, ils expriment des doutes sur le niveau d’expertise en matière de gestion des risques au sein du conseil d’administration, laissant ainsi entendre que si l’information sur les risques atteint effectivement les personnes adéquates, elles ne disposent pas nécessairement des connaissances permettant de traiter cette information ou de devenir leader dans la diffusion de la culture du risque au sein de l’entreprise.

Selon eux, l’amélioration de la gestion des risques ne se limite pas au respect de la réglementation

Interrogés sur leurs priorités en vue d’améliorer la gestion des risques et des actifs, les assureurs interrogés désignent en premier lieu une meilleure analyse des risques dans le processus décisionnel (cité à 51%), puis une meilleure allocation des actifs (cité à 46%).

Bien que le changement règlementaire soit une problématique clef pour les responsables d’assurance, la conformité aux modifications législatives n’arrive qu’en quatrième position sur la liste des priorités (citée à 32%).

Les assureurs veulent renforcer les liens entre la gestion des risques et les finances

49% des assureurs interrogés considèrent que l’amélioration de la gestion des risques nécessite la mise en place de mesures visant à optimiser la coordination et la collaboration entre la gestion des risques et la finance. Les assureurs souhaitent également développer le rôle de la gestion des risques dans la gestion stratégique des affaires (cité à 51%) et favoriser les échanges entre la gestion des risques et les différents départements de l’établissement (cité à 51%). Selon Francine Morelli, « Les sociétés qui savent aller au-delà du strict respect de la réglementation Solvabilité II en mettant la gestion et la mesure des risques au sein de leurs processus opérationnels seront celles qui sauront le mieux tirer leur épingle du jeu, en conciliant besoin de capital, gestion des risques et performance. »

Méthodologie

A la demande de KPMG International, The Economist Intelligence Unit a interrogé 392 cadres seniors de la gestion des risques et des directions financières de sociétés d’assurance dans le monde : 36% en Asie-Pacifique, 31% en Europe, 25% aux Etats-Unis, et 8% dans le reste du monde. En termes de secteur, 46% des répondants évoluent dans des sociétés d’assurance vie, 47% en assurance dommage et 7% en réassurance. Ils ont été interrogés en août et septembre 2009.

http://www.cfo-news.com/Les-societes-d-assurance-sont-favorables-au-renforcement-de-la-gestion-des-risques-et-des-actifs_a13297.html

L&G leads risers on talk of recovery

By Bryce Elder and Neil Hume

Legal & General was the top performer in a weak London market on Monday.

The insurer led the blue-chip risers after Credit Suisse said takeover speculation could return as solvency concerns eased.

Capital rules for insurers, known as Solvency II, were likely to be watered down this year as talks progressed to the European Commission and political influences were brought to bear, Credit Suisse’s team said.

“It is difficult to see L&G as a bid target at the moment given the uncertainty over Solvency II that remains,” the broker said.

“If Solvency II starts to move in the right direction and acquirers gain confidence in the outcome, then this view could change.”

L&G rose 3.7 per cent to 79p after Credit Suisse moved to “outperform” in a sector review.

The group has been mooted as a possible target for Resolution, off 0.5 per cent to 80p, though analysts doubt an annuity writer is on its shopping list.

The market struggled for direction in a quiet day for news, with the FTSE 100 closing down 42.6 points or 0.8 per cent at 5,260.31.

It was a fourth straight decline for the benchmark, which has not registered a five-day losing streak since February.

http://www.ft.com/cms/s/0/58f8158c-0987-11df-b91f-00144feabdc0.html?nclick_check=1

Axa : Credit Suisse relève son opinion, pas inquiet sur "Solvency II"

(Tradingsat.com) - Credit Suisse a relevé lundi sa recommandation sur Axa de "Neutre" à "Surperformance", tout en portant son objectif de cours sur la valeur à 20,7 euros, au lieu de 18,90 euros précédemment.

Plus généralement, le broker fonde son opinion positive sur le secteur européen de l'assurance sur la faiblesse des ratios de valorisation par rapport aux moyennes historiques.

Credit Suisse pense en effet le marché continue à considérer le secteur avec une dose de prudence, tant vis-à-vis du niveau des fonds propres des assureur, que de leur capacité sur le moyen terme à maintenir la rémunération des actionnaires.

Dans ce contexte, le broker pense que les résultats annuels montreront que "les positions en capital sont confortables". Il s'attend aussi à des éclaircissements sur l'impact des futures normes Solvency II qui devrait aller de paire avec un adoucissement probable des propositions à l'étude. De quoi selon lui apaiser les inquiétudes sur la réforme réglementaire européenne du monde de l'assurance.

http://www.tradingsat.com/conseils-bourse-Axa-rb140288-CS.html

lundi 25 janvier 2010

Les exigences réglementaires seront une arme de performance pour les assureurs

Par Benoît Menou le 25/01/2010

KPMG souligne que l’encadrement du capital et des risques peut être vu comme un outil structurant à long terme


Un bien pour un mal. Alors que la crise continuera d’avoir pour conséquence un renforcement des exigences réglementaires pour les assureurs, une étude de KPMG relève que ces derniers entendent bien se servir de cette contrainte comme un outil de «renforcement durable de leurs performances économiques».

Une majorité des cadres des directions financières et des risques interrogés - au sein de près de 400 sociétés dans le monde - ne doutent pas en effet que Solvabilité II et autres IFRS notamment auront un impact positif sur leur activité, d’ici trois ans. Cela tant en termes de stabilité financière que de qualité de gestion des risques, et même en tenant compte de la «pression» qu’exerceront les agences de notation sur le secteur avec leurs propres exigences.

Pourtant la crainte de voir l’augmentation du coût du capital rogner les résultats financiers est bien présente. Les assureurs interrogés considèrent ainsi selon KPMG l’usage contraint du capital comme «le principal frein à leurs perspectives de croissance».

L’étude de KPMG souligne que les assureurs estiment d’ores et déjà que l’information relative aux risques «remonte de façon pertinente» aux instances dirigeantes. En revanche, les cadres spécialisés interrogées par l’Economist Intelligence Unit pour le compte de KPMG «expriment des doutes sur le niveau d’expertise en matière de gestion des risques au sein du conseil d’administration». Ses membres ne peuvent dès lors malheureusement pas «devenir leader dans la diffusion de la culture du risque au sein de l’entreprise».

Francine Morelli, associé de KPMG responsable du secteur de l’assurance en France, veut dans ce contexte croire que les assureurs soucieux d’aller «au-delà du strict respect» des normes imposées, en plaçant la gestion du risque au cœur de leurs processus opérationnels, seront ceux qui pourront «le mieux tirer leur épingle du jeu». Ils auront su en effet selon l’étude tirer parti des opportunités créées par les contraintes resserrées du cadre réglementaire. Ce qui implique d’imposer les fonctions de risque au cœur de la stratégie de la société, et passe par des investissements majeurs en termes technologiques et humains. Le tout face aux exigences de rendement des actionnaires dans un marché de l’assurance dont la croissance à moyen terme risque d’être limitée.

http://www.agefi.fr/articles/Les-exigences-reglementaires-arme-performance-assureurs-1122671.html

jeudi 21 janvier 2010

EU forces higher annuities to vanish

Philip Scott, This is Money
20 January 2010

EU proposals are threatening to squeeze the British pensioners income, with one insurance giant pulling some of its annuity products as a result of tinkering from Brussels.

EU bureaucrats are seeking to impose tighter restrictions on financial firms under proposed legislation dubbed 'Solvency II'.
The proposals stipulate that financial groups including banks and life insurers would have to set aside more adequate cash provisions in order to be able to cope with future market volatility.

As a result insurer Axa, is pulling its enhanced annuities ' which provide a higher income for retirees in ill-health '.

The group claims Solvency II requirements, which are not due to come into force until 2012, will reduce the attractiveness of annuities for both providers and customers.
As previously reported by This is Money, Solvency II recommendations could result in millions of Brits seeing their income in retirement slashed by up to 20%, according to some experts.
The upshot is that value of new annuities, which provide retirees with their pension income for the rest of their lives, would fall as providers such Axa would have to keep more cash aside and make more conservative investments with retirement funds.

On Wednesday, Axa said that it would no longer offer enhanced rates due to a 'lack of appetite' in the market but added that the new EU requirements were also an issue.

An Axa spokesperson said: 'Axa believes that with the pending introduction of Solvency II, as early as 2012, which is expected to require annuity providers to hold more capital in reserve, the attractiveness of annuities to both customers and providers is very uncertain. It is on that basis that AXA has decided to withdraw until the likely effects are better understood.'

http://www.thisismoney.co.uk/pensions/article.html?in_article_id=497860&in_page_id=6

S.Life worries over Solvency II risk reaction

Story by: Joy Dunbar Magazine: FinancialAdviser Published Thursday , January 21, 2010

Solvency II may disproportionately affect the amount of risk taken within the insurance sector, David Nish, group chief executive for Standard Life has warned.

Speaking at the Scottish Parliament's Economy, Energy and Tourism committee last week, Mr Nish said risk is needed for the insurance business to function properly.
He said there is a need to strengthen regulation, with industry models required to be treated relevant to the risks that they bear.
Mr Nish said: "One of the most significant issues that we are working with in our sector is Solvency II. It looks at whether risk and capital management within companies like us is effectively managed.

"We have no difficulty with the intent of the legislation and we are very much support it. There is a reaction or pendulum swing which happens in crisis events, so now the way that the consultation paper it is putting it does appear there is an extreme view of the amount of the amount of capital required."

Mr Nish also told the committee that banks and the insurance industry should be regulated differently.

He said: "There is a lot of lobbying within the industry. It is going to be a hard road to get it into a balanced position there would be an adverse swing. Standard Life as an insurance business and a long-term saving business – the impact could be disproportionate to the risks taken.
"There is a theme developing that what fits for the banks, fits for other parts of the financial services sector. It could end up having a disproportionate affect and can impact the way we make decisions."
Also speaking at the committee, Margaret Craig, acting director general for the Association of British Insurers, said the concerns about Solvency II centred around the level of capital required.

She said: "That is not just a technical point, if you are running an insurance business which requires capital and you are selling annuities that will affect the amount of annuity a person can purchase.

"We are doing a lot of lobbying, we did find at the beginning it was a UK centric problem, but there seems to be a shift."

Mr Nish said Standard Life would be working closely with India and China.

He said: "We will continue to transform ourselves because the business has become more competitive – we are a customer and technology business. So we have a heavy investment program this year. We may be developing a domestic insurance joint venture with the Bank of China."

http://www.ftadviser.com/FinancialAdviser/Regulation/Regulators/News/article/20100121/aac5cb1e-010a-11df-a148-00144f2af8e8/SLife-worries-over-Solvency-II-risk-reaction.jsp

mercredi 20 janvier 2010

Axa pulls enhanced annuity due to Solvency II fears

Axa is pulling out of the enhanced annuity market claiming Solvency II will reduce the attractiveness of annuities for both providers and customers.


Axa began pilotting a product in the enhanced space, which is dominated by the likes of Just Retirement, Partnership and Canada Life, two years ago.

But has this week emailed advisers stating draft rules that require insurers to hold more capital have prompted it to exit the market.

Axa says steps will be taken to close the product to new business at the “earliest opportunity”.

It says: “New EU governing rules around Solvency II are due to be introduced in 2012. These rules are expected to require annuity providers to hold more capital in reserve.

“As a result of the uncertainty that this will create for the attractiveness of annuities for both customers and providers, we have decided to end the pilot of our enhanced annuity product.

“This decision has been taken following a lengthy and thorough review.”

Axa will continue to accept new quotations until Friday, re-quotes until January 29 and applications until February 12.

The Retirement Adviser director of retirement planning Nick Flynn says: “Axa was really making a mark in this market so this is a real shock.

“The news is the first really tangible problem caused by Solvency II but it will not be the last.

“Not only will annuities be of less interest to insurers, it will reduce rates further making them less attractive to clients. It will be interesting to see if other providers follow suit.”

Just Retirement external affairs associate director Scott Fulton says: “Our analysis of Solvency II suggests there is nothing specific to enhanced annuities within the current draft while the potential impact of this developing framework on the wider annuity market has been well rehearsed.

“We are aware the European Commission and European regulatory bodies are engaging constructively with the UK annuity industry.

“We remain confident that a pragmatic outcome will be achieved, balancing security of policyholder benefits with a competitive market for retirement income provision, including a thriving enhanced annuity market.”
 
http://www.moneymarketing.co.uk/pensions/axa-pulls-enhanced-annuity-due-to-solvency-ii-fears/1005222.article

Solvency II concerns force AXA to scrap enhanced annuity

By William Robins
14:14:59
20 January 2010

AXA has scrapped its enhanced annuity product over concerns about EU rules on capital reserves

AXA will no longer offer its annuity product as a result of uncertainty created by Solvency II, new rules due to be introduced in 2012 which will require insurers to hold more capital in reserve. The withdrawal is the result of a pilot scheme with a small number of providers in the enhanced annuity product space.


‘The pilot was launched to look at the appetite for products like this and to see how it would fit in with AXA’s other products in the retirement arena. But there were worries about Solvency II requirements about how much capital had too be kept in reserve, so the attractiveness for providers and customers was not high,’ said an AXA spokesman.

The pilot ran from November 2007 until this month when product applications will close

jeudi 14 janvier 2010

Barnier veut une régulation financière plus efficace dans l'UE :

MICHEL BARNIER PLAIDE POUR UNE RÉGULATION FINANCIÈRE PLUS PERTINENTE

par Julien Toyer


BRUXELLES (Reuters) - L'Union européenne doit se doter d'une régulation financière plus pertinente et d'une surveillance plus efficace, estime le futur commissaire européen au Marché intérieur, Michel Barnier.

Lors de son audition au Parlement européen, qui précède le vote d'investiture du prochain exécutif européen le 26 janvier, l'ancien ministre des Affaires étrangères et de l'Agriculture a par ailleurs plaidé pour un nouvel élan et pour le renforcement du marché intérieur via des projets tels que la création d'un système de brevet européen.

"Aucun marché, aucun acteur, aucun produit, aucun territoire ne doit désormais échapper à une régulation pertinente et à une surveillance efficace", a-t-il déclaré.

"Il faut tourner la page d'une ère d'irresponsabilité. Remettre la transparence, la responsabilité, la morale au coeur du système financier", a-t-il dit.

Rappelant que sa feuille de route serait celle décidée lors de la réunion du G20 de Pittsburgh en septembre dernier, Michel Barnier a tenu à rassurer les milieux financiers anglo-saxons qui avaient frémi en décembre à l'annonce de sa nomination par José Manuel Barroso.

Une polémique avait même éclaté entre la France et la Grande-Bretagne après que Nicolas Sarkozy eut déclaré qu'il s'agissait de la victoire d'une approche "continentale" en matière de régulation.

"Notre économie a durablement besoin des marchés (...) Nous rendrons notre industrie financière plus compétitive avec de bonnes règles", a-t-il dit.

Il est aussi revenu sur la nécessité de mettre en place en Europe un nouveau cadre permettant, à l'avenir, de prévoir, prévenir et gérer les crises.

BREVET EUROPÉEN

Comme fin décembre, dans ses réponses au questionnaire préparatoire à son audition, Michel Barnier a dressé la liste des textes auxquels il s'attellera au cours des prochains mois: révision des règles en matière de fonds propres des banques (directive CRD 4), mesures d'application de la directive "Solvabilité II", révision de la directive MiFID ou mise en place d'un cadre pour l'échange des produits dérivés de gré à gré ("OTC").

Il a insisté sur sa volonté de s'attaquer aux questions liées aux sanctions et aux ventes à découvert.

En revanche, il est resté muet sur l'éventuelle présentation d'un rapport sur la mise en oeuvre de la recommandation sur la rémunération dans les services financiers ainsi que d'autres initiatives destinées à éliminer des pratiques de rémunération abusives, annoncées en décembre.

Devant les membres des commissions du Marché intérieur et des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen, celui qui a déjà été commissaire européen de 1999 à 2004 a proposé qu'une nouvelle impulsion soit donnée au marché intérieur européen, qui a été mis à mal par la crise économique et financière.

"Je vous propose que nous donnions ensemble un nouvel élan à ce marché Intérieur", a-t-il dit, citant notamment le renforcement des aspects liés à la consommation, à l'installation et au travail des citoyens dans un pays tiers ainsi qu'à la possibilité offerte aux entreprises de l'UE de profiter à plein d'un marché de 495 millions de consommateurs.

Il a enfin estimé qu'il ne serait pas possible de faire l'économie d'une réforme des règles en matière de droits d'auteur et qu'il s'attellerait rapidement à faire aboutir un brevet européen.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=3d7e2c7cbb2d4e08efe9f092d87d65ef

vendredi 8 janvier 2010

Le « placement préféré des Français » reste l'un des meilleurs choix

 x Le regard d'Olivier Gregoir, directeur général de HSBC Assurance-Vie

« La croissance du marché de l'assurance-vie a été assez bonne en 2009, de l'ordre de 10 %. L'année précédente, les particuliers avaient réalisé des arbitrages au profit des banques. Ces dernières avaient besoin de liquidités. Pour cela, elles avaient été capables de rémunérer les dépôts de manière très agressive. En 2009, le mouvement inverse s'est opéré. Les taux sont devenus tellement bas que le fonds en euros apparaît comme un placement sûr et très attractif.



Le marché de l'assurance-vie a connu plusieurs phases au cours de 2009. En début d'année, la compétition était très nette entre les différents acteurs pour séduire les souscripteurs grâce à des taux d'intérêt garantis attractifs. Quelques abus ont peut-être été commis. Aussi le régulateur est-il arrivé à la conclusion qu'il fallait donner une interprétation définitive des textes existants pour éviter ces écarts.



Cependant, il faut aussi regarder l'évolution naturelle des actifs détenus par les assureurs en regard des contrats. Une grande partie des portefeuilles d'assureurs est essentiellement investie dans des obligations, avec des taux d'intérêt historiquement élevés. Au fur et à mesure de l'arrivée à terme de ces actifs, le renouvellement est réalisé avec des taux plus bas, entraînant ainsi une érosion régulière du rendement global de leurs actifs.



De plus, il faut prendre en compte le fait que nous abordons une nouvelle ère de la réglementation et de la mesure des besoins de solvabilité (Solvabilité II) des assureurs, qui devrait entrer en application en 2012.



Alors que l'exigence de fonds propres des sociétés d'assurances est actuellement mesurée à partir de leurs passifs en fonction de la nature des engagements, la spécificité de Solvabilité II est de prendre en compte la nature de leurs actifs (caractéristique, volatilité, liquidité) et la nature de leurs passifs, afin d'évaluer globalement le besoin en fonds propres. Cette évolution survient dans une période qui a connu l'une des crises financières les plus dures depuis cent ans. Les régulateurs ont donc tendance à estimer que les paramètres des « stress scénarios » à appliquer devraient permettre de couvrir des situations encore plus extrêmes afin de définir le montant de fonds propres dont chaque société aura besoin. Ce faisant, les actifs de performance à long terme, comme les actions ou l'immobilier, se retrouvent particulièrement pénalisés. Aussi, la capacité des assureurs à investir dans ce type d'actifs sera réduite. Cette tendance participera également à l'érosion des rendements.



Il est en effet des arguments pour limiter les effets excessifs de ces paramètres de stress car les assureurs ont plutôt bien traversé la crise et, globalement, leurs actifs sont de très bonne qualité.



Par rapport à un banquier, la force d'un assureur est qu'il est, d'une part, collecteur de liquidités et que, d'autre part, il connaît bien son passif, qui est moins volatil. Il est donc capable de choisir des actifs qui sont en phase avec le passif qu'il a bien identifié. Même s'il est vrai que les sociétés d'assurances ont été atteintes dans leur bilan, elles ne l'ont pas été dans des proportions similaires à certaines banques. »



x Son conseil : allouer davantage de place aux actions

« Petit à petit, la rentabilité des fonds en euros va aller en s'amenuisant. Aussi va-t-il falloir définir de nouveaux produits pour pallier cette réduction des performances financières du produit d ‘épargne le plus populaire tout en gardant de la sécurité. C'est la raison pour laquelle se développe une forme de “ variable annuities ” à l'européenne. Il s'agira de promettre aux assurés des garanties spécifiques sur un actif avec des caractéristiques données, sur un horizon de long terme. Ces garanties seront vraiment acquises si on atteint le terme du contrat.



Le caractère très attractif du fonds en euros réside actuellement dans sa garantie en capital. Cette garantie peut être exercée à tout moment, ce qui provoque une contrainte forte en matière de gestion. Une évolution probable et souhaitable réside dans des fonds en euros suffisamment diversifiés pour bénéficier d'une allocation, ce qui leur confère une capacité à offrir aux assurés une rentabilité supérieure.



Parallèlement, il existe une tendance qui consiste à insérer des produits structurés à l'intérieur des contrats d'assurance-vie. Cette volonté de diversification des produits a toujours existé chez les distributeurs. Mais cela suffira-t-il à dynamiser un contrat en euros ? Si nous sommes tous d'accord sur le fait que l'année prochaine sera un bon millésime pour les actions, il faudrait peut-être s'investir davantage sur les unités de compte.


Pour ma part, en tant que gérant de fonds en euros, j'allouerai sans doute davantage de place aux actions cette année, mais dans des proportions limitées. Pour l'instant, nous sommes plutôt dans un processus de maintien des performances plutôt que de création. »


http://www.lesechos.fr/patrimoine/banque/300402427-le-placement-prefere-des-francais-reste-l-un-des-meilleurs-choix.htm

Les assureurs français se mobilisent contre la directive Solvabilité II

La quasi-totalité des acteurs du secteur sont vent debout contre les nouvelles règles européennes qui devraient s'appliquer aux assureurs et réassureurs à partir de 2012. Ils accusent la nouvelle réglementation de favoriser la prise de risques à court terme.
Le monde de l'assurance n'en finit pas d'attaquer la directive cadre dite "solvabilité II". "Retour à un très grand court-termisme", "régulation imbécile et absurde", "aberration du système comptable", ... L'ancien médiateur du crédit René Ricol n'a pas épargné, au cours d'un colloque organisé au mois d'octobre, les nouvelles règles qui devraient régir, d'ici la fin 2012, le secteur des assurances et réassurances.


Les assureurs accusent cette nouvelle réglementation de pénaliser injustement le traitement des risques longs. Si elles étaient mises en oeuvre, ces règles imposeraient en effet de calculer les exigences de solvabilité sur une base annuelle, et forceraient certains assureurs à faire exploser leur part de fonds propres, par rapport à leur activité. Ils redoutent que de telles règles comptables ne favorisent les investissements à court-terme, qui sont parmi les plus risqués.

L'application d'un tel texte revendrait à "diviser par trois ou quatre" le nombre d'actions détenues, confirmait en mai 2009 le directeur financier de Groupama, Helman Le Pas de Sécheval.

"Les superviseurs ont le sens de l'hyperprudence", estimait dans le même sens le président de la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA), Bernard Spitz, au cours d'un colloque organisé en octobre 2009 à l'Ena. Avant de poursuivre: "mais l'hyperprudence a aussi un hypercoût." Il craint notamment que ce mouvement aboutisse à une "remise en cause" du modèle économique de certaines entreprises du secteur.

Garanties démesurées

Bernard Spitz dénonce une inégalité entre la France et les autres pays. "Quand les négociations ont eu lieu, il y a sept ans, les fonds de pension ont été sortis du champ de la directive", déplore-t-il. Des fonds historiquement très présents au Royaume-Uni, aux Pays-Bas ou en Irlande.

"Solvabilité II est une illustration parfaite de notre absence française au Parlement européen, de notre obsession de ne briguer que les grands postes à Bruxelles, et pas les postes relais", poursuit-il.



Lire la suite de l'article Les assureurs français se mobilisent contre la directive Solvabilité II




http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20100105trib000458450/les-assureurs-francais-se-mobilisent-contre-la-directive-solvabilite-ii.html