mardi 23 mars 2010

Spécial Forum GI - Muzinich croit au high yield dans une allocation stratégique :

(NEWSManagers.com) - Le gestionnaire américain Muzinich & Co (4,4 milliards d'euros d'encours) vient de se résoudre à sortir de l'anonymat médiatique en Europe " du Sud" , alors qu'il est déjà leader sur le créneau du " high yield" en Allemagne, où George Muzinich a vécu un temps, et dans les pays scandinaves, où les obligations haut rendement sont déjà bien acceptées depuis longtemps par les fonds de pension.

Les institutionnels sont clairement la principale cible d'Eric Pictet, directeur du bureau de Paris, même si les quatre fonds coordonnés de droit irlandais (tous enregistrés en France), qui représentaient 1,04 milliard d'euros fin février, permettent au gestionnaire de s'adresser également aux banques privées, aux family offices et aux fonds de fonds. Dans la zone francophone, Muzinich a déjà levé environ 400 millions d'euros, dont 200-220 millions en France même. A titre de comparaison, le gestionnaire affiche 1,8 milliard d'euros d'encours en Allemagne et 800 millions en Scandinavie.

" Nous sommes les " value" du high yield, notre monoculture porte sur les titres notés de B à BB et nous privilégions la liquidité par rapport à la performance" , résume Eric Pictet. Le haut rendement est selon lui une classe d'actifs appelée à grossir avec Solvabilité II, et elle ne peut que se développer puisqu'en fait les institutionnels commencent pratiquement d'une allocation zéro.

D'une manière générale, l'ambition de Muzinich consiste à générer en continu une performance supérieure de 400 points de base à l'inflation, c'est-à-dire environ 200 points de base de plus que les obligations d'Etat, et avec une volatilité très inférieure à celle des actions. Selon les calculs de Merrill Lynch, la performance moyenne annuelle des obligations haut rendement américaines est ressortie à 10,59 % entre 1980 et 2009, contre 8,83 % pour les Treasuries à 10 ans? " Les conditions sont donc remplies pour que le high yield fasse à l'avenir partie de l'allocation stratégique et non simplement tactique des institutionnels" conclut Eric Pictet.

http://www.boursorama.com/opcvm/detail-actualite-opcvm.phtml?num=791ab07d41d149fb6fb07471f34408e5

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